Les conflits : les éviter ou les accueillir ?

Le conflit fait partie de la vie. Éviter les conflits, c’est comme de vouloir éviter de ressentir ses émotions, c’est une illusion. Fuir le conflit revient trop souvent à fuir ses responsabilités.
Alors, comment faire ? 
🤔

Les accueillir ? Oui bien sûr, mais gérer les situations conflictuelles se travaille.

Le conflit renvoie à des univers différents des situations constructives.

Dans les conflits, il y a souvent, pour ne citer que quelques unes de ses principales composantes : 

  • le terrain qui favorise son émergence,
  • l’objet du désaccord
  • les visions du monde qui s’opposent
  • les avis sur les personnes impliquées dans le conflit
  • les tiers observateurs du conflit

Un dirigeant avisé sait distinguer ces composantes et, concernant le terrain, créer un contexte qui diminue les chances d’émergence d’un conflit.

Nous savons qu’une organisation floue est plus génératrice de frictions qu’une organisation claire sans overlap entre les services. Que dans une négociation difficile, une concertation publique, il y a un cadre à mettre en place pour avancer puis aboutir.

⚖️ Un dirigeant avisé sait que, s’il y a désaccord à un certain niveau

Il peut y avoir un accord à un autre niveau, plus fondamental. Ce principe est résumé par ce bref échange : 

- ”je ne suis pas d’accord" ❌
- "ça nous fait déjà un point commun” 🤝

La réalité est évidemment plus complexe mais le principe est là. Il y a des conflits réconciliables et d'autres qui n'en sont pas. Se mettre d'accord sur les désaccords est une façon de gérer les conflits.

 Un dirigeant avisé sait que, pour augmenter les chances de glisser vers le sortie de crise

Il faut un minimum comprendre la vision du monde, non pour forcément s’y ranger, mais pour à un moment donné, démontrer que nous entendons, comprenons cette vision du monde car chaque vision du monde est légitime… d’un certain point de vue… 

 Un dirigeant avisé sait que les mises en cause personnelles sont mortifères, stériles, inutiles.

Il s’applique à lui même ce principe “je, personnellement, ne suis pas le sujet, le sujet, c’est le projet”. C’est aussi un des enseignements clé de la négociation raisonnée d’Harvard, distinguer les personnes de la situation.

 Un dirigeant avisé connaît le poids des tiers

Ces personnes observatrices, parfois invisibles mais qui, par leur avis sur la situation, ont un poids considérable. Dans les conflits, les regards vers soi, les opinions sur le sujet, les masses voire la masse exercent une pression dite “sociale” sur les personnes impliquées dans le conflit. Le conflit a souvent une dimension systémique.

gérer les conflits

💡 Gérer un conflit est aussi une belle opportunité de prouver la valeur de son projet, de son entreprise, de démontrer son professionnalisme, son sérieux, sa robustesse. De coconstruire des solutions inédites, durables et que, parfois, personne n’avait imaginées auparavant.
En synthèse, les conflits sont de rares occasions d’améliorer l’image de l'entreprise et de gagner de nouveaux marchés. C’est un changement de paradigme pour les personnes qui n’ont pas conscience de cet univers magique que des coachs eux aussi avisés accompagnent avec une certaine jubilation.

Car oui, la joie est une ressource précieuse pour sortir d’une crise. 😄

Pour en savoir plus, consultez nos deux autres articles sur ce sujet :

Un conflit se profile ? Une crise à résoudre ?  👉 Prenons un moment pour en parler 

Le collectif Mainpaces

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