Vivre longtemps, oui. Mais comment durer, en bonne santé, dans l’équilibre et la performance ? La longévité n’est pas qu’une affaire d’années supplémentaires : c’est un art de vivre, une discipline et parfois une sagesse. Pour les dirigeants, elle se traduit par la capacité à préserver son énergie, à s’adapter, et à inscrire son leadership dans le temps long.
La longévité commence par la santé globale, et comme le rappelle le Dr Alain Ducardonnet, la prévention est le premier levier : alimentation équilibrée, sommeil régulier, activité physique associant endurance et musculation, respect des biorythmes, compensation des manques….
Pour les dirigeants, des bilans de santé — comme ceux proposés par Ella Santé — permettent d’identifier les risques, de dépister précocement des maladies silencieuses, de prendre conscience de ses modes de vie et de bâtir un plan personnalisé. Durer exige une stratégie autant qu’un engagement, et les bilans médicaux en sont les fondations solides.
Certaines entreprises étendent ces bilans plus largement : +45 ans, Top 100, Hauts Potentiels, l’impact positif de la médecine préventive se diffuse et de nouvelles plateformes de santé comme Zoï s’en emparent.
Dans les hymnes des Veda, les hommes demandent une longue vie, heureuse, en bonne santé, et féconde. L’immortalité est plutôt une « non-mort », un sentiment de vitalité, de liberté face à la mort, même si celle-ci sera finalement inéluctable. Christiane Singer, dans Les Âges de la vie, voit chaque étape de l’existence comme une métamorphose, porteuse de son propre pouvoir. Or notre époque, obsédée par la mesure et la performance, tend à réduire la vie à ce qui est quantifiable.
Les recherches menées dans les « zones bleues » (Okinawa, Sardaigne, …) montrent que la longévité repose sur une hygiène de vie simple, des liens sociaux solides, un sens donné à l’existence. La longévité est un art de vivre.
Durer, c’est aussi apprendre à se relier : à soi, aux autres, à une vision plus vaste du monde. Équilibrer ce mental « calculateur », qui s’empare et contrôle, avec un mental « créateur », qui relie et inspire. Cette vitalité intérieure nourrit autant la santé que le leadership.
La longévité du chef d'entreprise repose sur trois piliers :
Faire face au stress. Le stress chronique affaiblit l’organisme et favorise les dérives addictives. Affronter des défis, reconnaître le stress comme un signal de complexité, travailler ses vulnérabilités — comme nous y invite l’initiative Vulnérable.org — permet de les transformer en leviers de développement et de liens humains. Notre stressabilité s'assouplit quand on l'exerce, et c'est l'impact positif de pratiques comme la préparation mentale.
S’adapter et se renouveler. Les dirigeants qui traversent les décennies cultivent la curiosité, une appétence à apprendre et se remettre en question. La performance durable impose de l'ouverture, du recul, et une palette de compétences élargie. Comme le souligne Olivier Hamant dans son tract valorisant la Robustesse du vivant - il s’agit moins d’optimiser dans une vision court termiste que d’élargir ses capacités d’adaptation. Performer, c’est donner forme, accomplir, réaliser, et la durabilité aujourd’hui est une performance d’exception.
Récupérer. Dans le sport de haut niveau, la récupération fait partie de l’entraînement. Pour un dirigeant, cela signifie préserver le sommeil, instaurer des sas de décompression, pratiquer des pauses actives ou nourrir son moi intérieur par des activités extra-professionnelles. Comme l’écrit François Délivré, « on ne gère pas son temps, on se gère soi-même dans le temps ». ✌️ Temps et énergie sont les clés de la performance durable des dirigeants.
Des recherches sur la résilience organisationnelle soulignent combien le profil du dirigeant influence la capacité de son entreprise à absorber les chocs et à se réinventer.
Comme le rappelle Nassim Taleb, l'anti fragilité implique de reconnaître les fragilités — celles des individus, des processus, des structures — plutôt que de les occulter. Les tester, les rendre visibles, les confronter, permet de révéler des ressources insoupçonnées (instinct collectif, solidarité, créativité).
Cela repose sur une culture de l’échec, de responsabilité partagée, d’apprentissage collectif. C’est aussi la logique de la co-construction chère à Otto Scharmer (Théorie U, Presencing). Squads, cercles, réseaux d’équipes autonomes, captent les signaux faibles, s’adaptent plus vite et innovent en situation d’incertitude.
Autrement dit, l’organisation qui dure est celle qui se pense comme un écosystème vivant : adaptable, interconnectée, et capable de transformer l’adversité en levier de robustesse.
De la santé individuelle à la résilience des organisations, les ingrédients de la longévité convergent : prévention, équilibre, ouverture, adaptation, récupération. Durer n’est pas le fruit du hasard : c’est un engagement, une discipline, et parfois une sagesse.
Chez Mainpaces, nous accompagnons les dirigeants et investisseurs qui veulent inscrire leur leadership dans le temps long, en conjuguant énergie et vision.
Parmi nos offres, le bilan performance durable est un tremplin pour les leaders, et un outil stratégique de prévention. Il s’inscrit dans une vision proactive et durable de la performance, centrée sur votre alignement. Potentiellement complémentaire à des bilans de santé, il permet d’inscrire concrètement dans son quotidien professionnel les bonnes pratiques de changement.Il n’y a pas de réponse univoque au vieillissement d’un système, mais une combinaison d’éléments qui demande de l’analyse et un investissement personnel de changement. Précurseurs dès l’origine d’une approche générative du coaching exécutif, corps-mental - avec des parcours sur-mesure coordonnant une diversité priorisée d’expertises pour les leaders, leurs équipes et leurs organisations, nous sommes là pour vous accompagner !
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