Newsletter Leading #18 l 👣 La conscience, un enjeu d'action ?

Newsletter Leading #20

26 octobre 2023

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La force de votre leadership, c’est l’alignement total entre ce que vous êtes et ce que vous faites, pour prendre des décisions éclairées au bénéfice de votre entreprise et de la société.

Nous sommes projetés dans une complexité et une violence qui parfois nous submergent. Le développement de la science, la consommation de ressources, la production de déchets, les flux d’information, les mouvements de folie collective, sont exponentiels... Notre esprit est embrouillé par une multitude de messages et de stimuli qui se superposent. Et pourtant, les entreprises, les associations, les gouvernements, nécessitent des leaders qui ont un engagement plein et cohérent, pour pouvoir dans ce contexte embarquer, infléchir, contre-balancer, embrasser le changement. Cela nécessite de muscler sa conscience.

Avec Jérome Brisebourg nous explorerons l’équilibre risque - performance, et l’intervention de l’énergie dans la lucidité. Puis nous plongerons avec le collectif Mainpaces dans la conscience, ce qui la constitue, et ce qui lui donne corps. Jean-Christophe Boulanger éclairera nos enjeux d’information.

Il y a un espace à créer pour préparer l’avenir. Pour qu’un problème soit résolu, il faut que l’homme en ait conscience, c'est-à -dire qu’il dispose de l’information, et qu’il l’ait intégrée, de façon globale. La conscience est une expérience informative et intégrée. La compréhension de cette intégration est la clé de l’accomplissement personnel.

Soyez énergiques et heureux, bonne lecture !

Thérèse, fondatrice et CEO Mainpaces

Le grand entretien

La belle rencontre du mois dans une interview à 360°

🏔 "Plus haut tu vas, et plus profond en toi tu vas chercher."

Jérôme Brisebourg est un aventurier, et notamment le deuxième français ayant gravi les sept sommets les plus élevés du monde sur les différents continents. Après un début de carrière traditionnel, il fait le choix radical de suivre un rêve : "de quoi je serai fier à la fin de mes jours ? Être, partager, l’amour, la découverte faisaient partie de ces ingrédients..."

Les performances qu'il a réalisées lui ont permis de se fixer des défis encore plus grands, comme celui de faire l'Everest en 2011. Dans cette interview, Jérôme Brisebourg montre la forte corrélation entre ses apprentissages dans des conditions extrêmes, et l'utilisation qu'il en fait dans sa vie personnelle et professionnelle.

" En expédition tu ne peux pas agir sur la météo, les conditions de glace, la température. Tu vas te concentrer sur la stratégie, la technique, l’entente du groupe. [...] Je crois également que la notion de renoncement est plus claire en milieu extrême en termes de décision parce qu'elle induit un risque vital, alors qu’en entreprise, dans la vie courante, les curseurs sont moins hauts." 

Privilégier l'importance à l'urgence. Animer les liens de l'équipe, en comprendre son interdépendance font partie de ses enseignements. Et surtout, se poser les questions qui vont nous faire avancer vers un projet qui nous fait vibrer: “ Est-ce que cela me met vraiment en mouvement ? Est-ce que je me donne les moyens de réaliser mon projet ? ”. 

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De la nourriture pour l'action

Mise en perspective et approfondissements

👀  Muscler sa conscience, comment est-ce possible ?

Dans ce développement exponentiel qui nous percute, nous perdons conscience de ce qui est important pour nous. Dans quelle direction se développer à titre individuel et collectif, et comment s’aligner si nous n’avons pas conscience de ce que nous sommes et de ce qui nourrit notre vitalité ?

La conscience fait l’objet de recherches approfondies depuis des centaines d’années dans toutes les disciplines. D’un point de vue anatomique, c’est une interaction permanente entre les informations sensitivo-sensorielles qui remontent jusqu’au cortex, et notre mémoire. Est conscient ce qui peut être verbalisé, et notre niveau de conscience dépendra de la rapidité avec laquelle ces informations perçues se propagent, de notre niveau d’éveil et de notre niveau émotionnel. Selon Anil Seth dans son livre Being You, le cerveau formule en continu des hypothèses à propos du monde, basé sur notre expérience passée et les autres formes d’informations stockées, teste ces hypothèses en récupérant des data des organes sensoriels, et réajuste son interprétation.

« Augmenter la précision de l’estimation de nos signaux sensoriels ne sera rien d’autre que faire attention. L’action est inséparable de la perception. Toute action altère la perception en modifiant les données sensorielles, et toute perception existe pour guider l’action. Nous percevons le monde pour effectivement agir en lui, atteindre nos buts, et dans le long terme promouvoir nos perspectives de survie. »

Que signifie alors « être soi », du point de vue du neuroscientifique ? Anil Seth définit l’expérience d’être soi comme « un ensemble de perceptions - un faisceau étroitement tissé de prédictions encodées au niveau neuronal et destinées à maintenir le corps en vie. »

Notre expérience de « Moi », reposera sur 5 perceptions étroitement maillées :

• L’identité corporelle : l’identification de ce qui se passe dans notre corps, nos émotions, nos humeurs, nos états d’éveils et de vigilance, le « sentiment d’être vivant »
• Le moi perspectif : qui depuis notre corps est cette expérience de percevoir le monde d’un point de vue particulier, à la première personne – un point d'origine subjectif de l'expérience perceptive.
• Le moi volontaire : l’intention, l’expérience d’être à l’origine de ce qui se passe, d’être agent, souvent visualisée à travers le ‘libre-arbitre’
• Le moi narratif, quand il émerge, est ce sens de l’identité personnelle, l'identité qui peut être associée à un nom, à une histoire et à un avenir 
• Le moi social : c'est la partie de moi qui naît de mon intégration dans un réseau social. Le moi social émerge progressivement au cours de l'enfance et continue d'évoluer tout au long de la vie.

Pour chacun de nous – dans les circonstances normales – ces différents éléments d’identité sont liés ensemble, en une seule pièce, tous sommés dans une expérience globale unifiée, l’expérience d’ ‘être soi ’. 

Comme le synthétise Anil Seth dans la préface de son livre « La conscience a plus à faire avec le fait d’être vivant que le fait d’être intelligent. (...) Être soi est littéralement une question corporelle. »

Certaines facettes de notre identité peuvent être remises en cause, et alors déstabiliser la personne. Une révocation de notre poste pourra affecter notre moi social, notre moi narratif, et par là même la reconnaissance que l’on se donne, l’estime de soi, la confiance en ses capacités et ses compétences. Revenir à ses identités corporelle (comment je le vis) et volontaire (ce que je souhaite, guidé par mes valeurs et motivations profondes) nous permettra de nous adapter à l’évolution des 2 premières, et retrouver un équilibre dans une identité renouvelée.

Dans le monde ouvert de la vie, être soi porte intrinsèquement en lui une notion de risque, qu’Anne Dufourmantelle nous invite à embrasser en toute lucidité. C’est une question de progression, nourrie de données ouvertes. Muscler sa conscience impliquera de sortir d'une bulle qui nous enferme, d’un mode de fonctionnement automatique guidé par ses croyances et ses habitudes, de s’exposer avec intention, et revenir aux sensations. Prendre le temps de la respiration pourra développer l’énergie nécessaire à l’action, et facilitera la synchronisation.

Il y a des caps à passer, un dialogue intérieur à verbaliser, une attention à orienter, des motivations à ressentir, pour que la conscience de ce qui est important pour nous prenne plus de place que ce qui ne l’est pas. Le coaching génératif proposé par Mainpaces repose sur ce modèle informatif et intégré, et le développement de la conscience de soi. L’alternance des pratiques corporelles et des séances de coaching exécutif permet d’affiner ce lien au centre duquel se trouve la vie, avec à la clé une capacité à mieux faire face à un environnement imprévisible, à mieux saisir les opportunités d’ouverture et de changement que celui-ci propose, et le développement de nouvelles manières d'agir.

Le collectif Mainpaces

L'air du temps

La parole à une vision prospective, et une attention portée au futur

📰 L'information, un investissement

Parole à Jean-Christophe Boulanger, fondateur et P.-D.G. de Contexte, journal expert et indépendant sur les politiques publiques.

Qui a tiré sur l’hôpital à Gaza ? On a vu ces derniers jours à quel point l’établissement d’une vérité commune est un préalable indispensable à la possibilité de résoudre un conflit. Si on n’est même pas d’accord sur les faits, l’espoir de se comprendre s’éteint. C’est la guerre. La désinformation tue. 

Mais qu’est-ce qu’une information “vraie” ? 

Il se trouve qu’il existe des professionnels de la question, qui ont patiemment créé depuis plus d’un siècle un corpus de règles pour définir ce qu’est la production d’information faite à titre professionnel. Ce sont les journalistes. Différentes chartes déontologiques (dont ma préférée, parce que la plus simple, la charte de Munich), ainsi qu’une jurisprudence touffue (créée par des conseils déontologiques, comme le CDJM en France) ont codifié ces pratiques.

Cela vous étonne, vous qui êtes outré par les outrances de certains journalistes qui confondent les faits et les opinions sur certaines chaînes d’info ? Je vous comprends. Parce qu’en effet, ces chartes n’ont aucune valeur contraignante. Depuis la loi de 1881 sur la liberté d’expression en France, l’information est libre. Et c’est tant mieux. 
La profession refuse de se voir imposer une régulation de ses pratiques. Qui contrôlerait ce régulateur ? Le risque d’un musellement des producteurs d’information serait trop fort - la presse, “chienne de garde de la démocratie”, comme l’appelle la CEDH, contrôlée par un régulateur ?

C’est dans ce moment particulier de tension entre liberté et régulation que s’ouvrent les États généraux de l’information. Ils réfléchiront aussi sur la transparence des algorithmes, la coopération internationale pour une norme de vérité, et la responsabilisation des plateformes de médias sociaux.

Mais quelle est notre responsabilité à chacun, individuellement ? Pourquoi continuons-nous à traiter l’information sur l’actualité comme un divertissement, alors qu’elle façonne notre monde ?
En tant que citoyen, et si nous nous formions à distinguer les producteurs d’information professionnels des autres ?
En tant que chef d’entreprise, et si nous choisissions de traiter la production d’information sur l’actualité de notre secteur comme on traite la production d’information comptable, ou financière ? Avec la même rigueur, le même niveau d’investissement dans la recherche de la vérité ?

Dans le monde d’avant Internet, un oligopole informationnel (quelques titres de presse, quelques chaînes de télé, quelques radios) nous épargnait en partie la peine de sélectionner ses sources d’informations. La profusion actuelle de l’offre d’information est merveilleuse, si et seulement si nous nous hissons à la hauteur de nos nouvelles responsabilités.

Notre capacité de jugement, sans que nous nous en rendions forcément compte, est conditionnée par le fait que nous soyions correctement informés. Pour être libres, investissons sur notre information.

Les nouvelles de Mainpaces

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Choisie pour vous

Passionnante, inspirante, ou pratique, une oeuvre sélectionnée pour vous pour un bon moment de récupération active

Mainpaces soutient Surfrider Foundation Europe. Les inscriptions sont désormais ouvertes pour participer au One Ocean Gala de Surfrider Foundation Europe le vendredi 10 novembre 2023 !

L'occasion de passer la soirée en compagnie d'athlètes et d'entrepreneurs de haut niveau, et de participer à une vente caritative en présence de lots plus exceptionnels les uns que les autres et pour des fonds 100% reversés pour nos programmes de déplastification de l'Océan.

Je soutiens également l’association à titre individuel, en tant que membre fondatrice de Surfrider Blue. Si vous souhaitez participer à activisme positif pour la protection des océans, et à ce moment d’exception, contactez-moi !

Thérèse

Mainpaces est une approche unique du coaching exécutif, qui rassemble les voies du corps et du mental, pour développer l'accès à ses ressources personnelles et à son plein potentiel.

Nous accompagnons les dirigeants dans une performance régénérative, qui s’inspire de l’accompagnement des sportifs de haut niveau, et s’appuie sur les neurosciences. 

Pour cela, nous formons une équipe coordonnée pour conjuguer les techniques les plus efficaces et optimiser l’énergie et la clairvoyance du dirigeant, avec des coachs réputés, préparateurs physique et mentaux, et autres expertises, au service de votre accomplissement.

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